27/11/2012
« AUGUSTINE OU LA REVANCHE DES HYSTERIQUES. »
Pour ceux qui ont vu le premier film de la réalisatrice Alice Winocour, « Augustine », le 25 novembre 2012 - journée internationale contre les violences faites aux femmes – que voilà un drame français, sorti le 07 novembre 2012, d'une durée d'1h42, qui prend tout son sens et qui passe assurément pour un témoignage poignant du martyr séculaire imposé aux femmes atteintes d'hystérie(1). Des femmes en grande souffrance, abandonnées par la France (et partout ailleurs), considérées à tort comme des sorcières, que l'on brûlait en place publique au Moyen Âge, et dont la névrose s'explique le plus simplement du monde (et non diaboliquement !) par une personnalité pathologique basée (entre autres) sur le théâtralisme et le besoin de séduire, et par une conversion des troubles psychiques en symptômes physiques, tels que la fausse paralysie et les malaises. Ce long métrage rend donc hommage aux Hystériques.
DU TABLEAU D'ANDRE BROUILLET AU FILM D'ALICE WINOCOUR...
A n'en pas douter, le tableau du peintre André Brouillet (1857-1914) - exposé au Salon de 1887, représentant le Professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893) (joué par Vincent Lindon dans la toile d'Alice Winocour), clinicien et neurologue français de renom, en « consultation-leçon » avec SA fameuse malade, Blanche Wittmann (qui devient Augustine pour les besoins du film, un rôle interprété par Stéphanie Sokolinski), devant un parterre de collaborateurs, d'élèves et d'amis (dont Théodule Ribot) - a inspiré Alice Winocour. Cette dernière a dû aussi s’imprégner des nombreuses photos et innombrables esquisses que le Professeur Charcot fit de Blanche (heu pardon... Augustine !), afin d'illustrer dans le moindre détail son dossier médical (ultramoderne et révolutionnaire par la méthodologie utilisée pour l'époque). Il met ainsi sous observation permanente, à l'apogée de sa carrière, à l’aide de tableaux et de courbes, ce corps meurtri, tétanisé et contorsionné par l'hystérie.
FIN DU XIXe SIECLE, LES HYSTERIQUES SONT (enfin) RECONNUES COMME ETANT DES ETRES HUMAINS COMME LES AUTRES...
Nous sommes durant l'hiver 1885, à l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière, l'hystérie reste une maladie mystérieuse en phase de reconnaissance, que le Professeur Charcot étudie avec acharnement. Les « Hystériques de Charcot », malades pas comme les autres, forment une sorte de Cour des Miracles (tous âges confondus) aux ordres d'un Maître : le Professeur Charcot. La bâtisse austère qui accueille tout ce petit monde à part ressemble plus à une prison (dont on ne peut s'enfuir) qu'à un hôpital. On s'y soigne, mais il faut en retour y travailler ! Une masse corporelle collective choquée et violentée dont on teste la sensibilité à la douleur, au froid et au chaud, et que l‘on appareille de manière grotesque. L'hystérie, maladie nouvelle « au féminin », interroge le microcosme 100% masculin des médecins. Une corporation qui, au moment des faits, sans respect pour la dignité humaine, use de méthodes parfois brutales et maladroites, interroge, examine, palpe, scrute et ausculte sous tous les angles, et publiquement, ces pauvres femmes sans défense. Une honteuse situation que l’on peut mettre en parallèle avec le film « La Vénus Noire » (2010), du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche, qui raconte la vie de Saartjie Baartman, à Paris, en 1817. Cette magnifique femme noire, qui a quitté l'Afrique du Sud avec son « maître » pour devenir « l'attraction principale » d'un spectacle raciste, est au final l'objet des théories racialistes les plus fumantes de la part de l'anatomiste Georges Cuvier, et ce, dans l'enceinte de l'Académie Royale de Médecine, et devant un panel représentatif de « distingués collègues » applaudissant à la démonstration.
AUGUSTINE & LE PROFESSEUR CHARCOT : UNE RELATION TOXIQUE.
Augustine, 19 ans, arrive dans le service du Professeur Charcot après une crise de convulsions survenue sur son lieu de travail, qui lui a fait perdre la sensibilité du côté droit de son corps. Elle devient aussitôt pour Charcot un cas d'école, son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose, l'illustration vivante de ses théories en cours d'élaboration. Il l'a présente auprès de ces « Messieurs » de la très conventionnelle Académie de Médecine, aux fins d'obtenir le financement de ses recherches. Augustine qui ne sait ni lire ni écrire (comme beaucoup de gens à son époque) est cependant très intelligente et consciente de la fascination qu'elle exerce sur Charcot. Elle va même jusqu'à s'enfermer (et lui aussi) dans une relation platonique, sadomasochiste, patient/médecin, qui s'oppose totalement au Serment d'Hippocrate. Au fur et à mesure des séances d'hypnose, des évanouissements à répétition et des crises évoquant une sexualité provocante inassouvie, cette relation impossible va devenir destructrice, voire toxique. Vincent Lindon campe ici un Charcot parfaitement autoritaire, un peu lourdaud, un bourgeois reconnu par ses semblables, jalousé et fortement décrié, notamment par un certain... Guy de Maupassant. Mais, à qui on doit la réhabilitation de ces Femmes, et qui sans le savoir, élabore déjà les fondements sur lesquels l'autrichien Sigmund Freud (un de ses élèves) concevra en 1896 ses théories psychanalytiques(2). Stéphanie Sokolinski (Soko), quant à elle, incarne une époustouflante Augustine. Elle est « possédée » (sans jeu de mots) par ce rôle très difficile. Bluffante jusqu’au bout !
QUI DE LA PATIENTE OU DU MEDECIN L’EMPORTERA ?
Dans ce long métrage tragique, Alice Winocour met en exergue la dichotomie du XIXe Siècle : une époque formidable, qui voit la naissance d’incroyables progrès techno-sociologiques (photographie, cinéma, transports à vapeur, psychanalyse, etc.), et qui pourtant conserve une mentalité passéiste très misogyne. Augustine va donc passer peu à peu d’objet d’étude à objet de désir. Quelle sera, alors, la frontière à ne pas dépasser entre le médecin et la patiente ? Qui des deux protagonistes saura le mieux au final utiliser l'autre pour parvenir à ses fins ? La renommée pour l'un et la liberté pour l'autre ? Telles sont les problématiques posées par ce film bouleversant, très prenant, qui invite à briser les chaînes de l‘intolérance.
© Jean DORVAL, le 26/11/2012, pour LTC Kinéma.
INFO+ :
http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/charcot_jm.html
Notes :
(1) nom féminin venant du mot grec « hustera » qui veut dire « utérus »,
(2) à lire à ce sujet le très instructif ouvrage de Freud intitulé « Introduction à la Psychanalyse » (leçons professées en 1916).
13:16 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : soko, ltc cinéma, ltc kinéma, la tour camoufle, jean dorval poète lorrain, lorraine, metz, centre pompidou-metz, moselle, france, ue, union européenne, europe, latourcamoufle, augustine ou la revanche des hystériques, vincent lindon, augustine, hystérie, stéphanie sokolinski, alice winocour, réalisatrice, le professeur charcot, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, cinéma, hôpital, paris, pitié salpêtrière, charcot, le peintre, andré brouillet, les hystériques de charcot, des êtres humains, comme les autres, images, communication, télévision, tv, sigmund freud, abdellatif kechiche, saartjie baartman, augustine le film, la vénus noire le film, georges cuvier, afrique du sud, neurologie, psychanalyse, psychiatrie | Facebook |
26/11/2012
« LA ROBE ROUGE MéLODIE. »
© Photo ci-dessus : http://www.be.com/missmarie/looks/1326365-jolie-robe-rouge.html
Mademoiselle Mélodie
Dans ta petite robe rouge
Tu bouleverses le sous-bois
Tu es la respiration de la Forêt
Tes racines sont miennes
Je suis tes sentiers
Les feuilles s'immobilisent à ton passage
Je te rêve d'arbre en arbre
Ô tendre et brune Fille de Diane !
Je t'offre le muguet immaculé qui point
Et tu souris !
Je te sers contre mon cœur
Sans comédie, sans petits jeux
Juste en vérité !
Nos mains ne sont plus solitaires
Elles portent chacune un anneau de buis
Nous nous écoutons palpiter d'aise
Une seule âme en deux corps
Ce sentiment, là, n'attend pas !
Troublé jusqu'au bout des doigts
Je m'étire comme Notre Arbre
Pour Toi,
Je rends visible l'invisible
J'oublie tout,
Et je te confie mon imperturbable Aveu
Ma Gentille Fée des Bois,
Revoyons-nous à l'envie
Nus sur l'herbe folle
Au bord de la rivière
Allongés sous notre Grand Chêne
Où je te protège dans mes bras
Juste avant la Fin des Temps
Mélodie, ma Tendre Aimée,
Même si demain nous devions mourir
Nos âmes pour continuer à s'apaiser entre elles s'aimeraient encore
© Jean DORVAL, le 26/11/2012, pour LTC Poésie.
19:01 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la robe rouge mélodie, mademoiselle mélodie, mélodie, ma partisane particulière, un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, le feu habite ma terre | Facebook |
25/11/2012
"MA PARTISANE PARTICULIERE."
© Photo ci-dessus : http://www.poesie-citation.fr/amour/
Salut à Toi Coupe de Vie
Je mets mes pas dans les tiens
Baisant ta bouche
Le soleil de tes cheveux s'enflamme
Notre faim n'a pas de fin
Nous partageons le rite idéal
Je ne me lasse jamais de ta couche
Tu organises mon naufrage pour mieux m'accueillir
J'entre en Toi comme on part au large un jour de tempête
Je réchauffe tes pieds
Ô Nourrice de mon Amour
En silence, je déploie mon émoi
Et je t'enlace devant le miroir
Ma sublime Câline
Tu es une terre première
Native de mes rêves
Nymphe sans rivale
Je suis le confident de tes soupirs
Ta morsure délicate me fait dégainer ma flamme
Garde mes ailes entre tes mains mon Ange
Et vers le vaste firmament élevons-nous
Pour ne plus jamais atterrir
En ta compagnie aux limites du temps
Je recule le destin pour en faire un festin
Tu charmes mon air de flûte
Et attises ma gloire
© Photo ci-dessus : http://sillicia.unblog.fr/
Pour te plaire ma Partisane Particulière
J'ai le cœur soudain
Je suis devenu le Veilleur d'une saison nouvelle
Mon bel Ange couché sous ma plume
Tu es Femme et Épouse à la fois
Je suis le papillon des astres qui te butine
Sur tes nattes décoiffées,
Tendre Coquette, j'étends mon regard
Pour chaque baiser, une larme de joie
Fleur en la rosée de pleurs arrosée
Je goute et regoute ta peau
Et je m'égare jusqu'à la pointe de tes cils
Chassant l'Infini d'une ligne transversale
Peut m'importe d'être pauvre
D'avoir tout perdu dans la Vie
Puisque je t'ai
C'est bientôt la fin du Monde
Et nous sommes les derniers Amants
© Jean DORVAL, le 25/11/2012, pour LTC Poésie.
23:41 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : ma partisane particulière, un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, le feu habite ma terre | Facebook |
10/11/2012
« LA NUIT NATIVE DE TA BOUCHE. »
© Photo ci-dessus : http://www.blog-photo-nb.com/wp-content/uploads/2008/12/a...
Le ciel se dilue lentement
L'intensité du soleil s'estompe tendrement
De longues traînées d'encre noire peignent l'horizon
La lune timidement se met à l'unisson
Dans cette étendue de toute beauté
Dans cette atmosphère chaude et enivrante
Je flotte tel un souffle léger
Epousant le couchant, dominant la ville
D'un simple tourbillon, je m'oriente inexorablement
Vers la clarté aveuglante du tissu urbain
Là, se trouve blotti ton univers secret
Tout en bas au cœur des foyers...
Ton image me guide vers toi
Je pique et virevolte
Je plane et m'étire
J'entre par ta fenêtre qui bâille
Ainsi, je me retrouve dans ton antre secrète et accueillante...
© Photo ci-dessus : http://www.dessin-nu.pixelenvrac.com/nue-assoupie.jpg
Dorénavant, je suis vapeur
Je m'approche de toi, feutré et fiévreux
Je m'approche de toi, fébrile et impatient
Tu es de nu vêtue, lascive et endormie
Offerte aux bras accueillants de Morphée
Tel un subtil courant d'air, je frôle et refrôle ton corps à volonté
Ta bouche remue doucement, comme épanouie,
J'y dépose quelques perles de rosée
Ta peau vibre d'émotion,
J'y appose une caresse pleine de promesses
Tes paupières sont deux petites amandes que je croque
Je suis un songe et rien ne peut arrêter un songe
Au bord de tes lèvres, je veux cueillir l'Amour, le fruit entendu
Composer un bouquet de petits baisers parfumés, saisir ton âme
Au creux de ton sourire, je veux faire un vœu,
Souffler librement mon désir, sentir ta chaleur
Tu es la vie, l'espérance sublime
Je veux renaître en toi, composer tes rêves
Tout en toi m'inspire
Tu attises le feu du cœur
Et notre Amour ressemble à une belle nuit constellée d'éclats de Lune
© Photo ci-dessus : http://www.dessin-nu.pixelenvrac.com/nue-couchee.htm
Demain, nous partirons vers l'Infini
Demain, nous atteindrons le Grand Nuage de Magellan
Demain, nous parviendrons à l'Origine du Monde
Nous deux, nous ne vivons que pour être fidèles à la Vie
© Jean Dorval, le 16 janvier 2010, pour LTC Poésie.
18:49 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : « la nuit native de ta bouche. », poésie, poète, amour, romantisme, jean dorval pour ltc, ma partisane particulière, un petit bouquet, de violettes, intervalle, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, le feu habite ma terre | Facebook |
03/11/2012
« A CHAQUE GOUTTE DE PLUIE. »
© Image ci-dessus : « Le Baiser », œuvre célèbre de Gustav Klimt (1907-08), dimension : 180 X 180 cm, huile et or sur toile, Galerie Belvédère - Österreichische, Vienne.
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
L’Amour me lance une de ses flèches
Qu’aucun remède ne peut contrer
Mélange de peine et d’immortalité
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Il est plus facile de ressentir les maux
Que de trouver les mots pour te le dire
Et rien ne peut arrêter la passion fatale qui me lie
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Aimons-nous maintenant
Jusqu’à en perdre la raison
Tant que nous nous aimons, nous vivons !
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Le cœur dévoré par une amante passion
Je t’avoue la force de mon désir pour Toi
Tu exerces sur moi un pouvoir délicieux
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Cet Amour innocent devenu violent
M’habite et me soumet
C’est le chant du berger à la Bergère
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Au nom de l’Amour
Amour toujours
Sans doute ni déroute
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Adorer le ciel de tes vertus
A en perdre la tête
Je ne suis qu’insistance
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Chanson de l’un pour l’autre
A entamer à deux
En forme d’aveu
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Ici-bas, faisant l’éloge de l’insouciance
Je berce ta jeunesse
Et j’offre à tes égards toute mon enivrance
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
L’Amour est à l’honneur
Je ne le tais point
Et je me sens brûler de l’intérieur
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Ma belle Libellule
Cet Amour divin
Nous mène à la Grâce
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
J’ai dans le cœur
Un hymne à partager
Que Toi seule peux entendre
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Je te dédicace ma persévérance
Es-tu libre pour la Vie ?
Es-tu libre pour l’Eternité ?
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Tu es la sublime quête
L’ultime conquête
La révélation du vrai en toutes choses
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
Je tisse mes vers sur ta chevelure
Je t’offre le Baiser que tu attends
En gage de fidélité
A chaque goutte de pluie,
A chaque feuille qui tombe,
Je pense à Toi (bis).
© Jean DORVAL, le 02.11.2012, pour LTC Poésie.
00:58 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : à chaque goutte de pluie, un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, essaouira mon amour, essaouira, arabo-berbère, lalla essaouira, lalla, fnaire, groupe de rap marocain, mâalem, qraqech, guenbri, chaouafat, lila, mon amour, médina, place moulay hassan, possession amoureuse, rose des sables, tam-tam, la bien dessinée | Facebook |
31/10/2012
« LALLA ESSAOUIRA. »
Bella Lila, Marocaine Sœur
Ensemble goûtons au pèlerinage amoureux
La danse au gré de la flamme menant à la transe
Me guide vers Toi ma beauté Arabo-Berbère
De la tombée de la nuit jusqu’au point du jour,
Le tam-tam m’exhorte, me transporte
Essaouira mon Amour,
Lila-Essaouira « la bien dessinée »
Tu te dresses au milieu de l'océan
Rebelle dans ton drapé blanc
A tes pieds, je ne suis point soumis
Mais, j’existe enfin !
Danser seul pour Toi Lalla Essaouira
Danser collectif, mais danser !
Danser jusqu’à la Lune rousse
Danser en suivant l’encens et ton parfum
Jusqu’à rencontrer ton esprit
Jusqu’à frôler ton corps
Au son des youyous enivrants
Au rythme des claquements de mains entraînants
Multicolore exorcisme pour la multitude !
Au son de ta voix passionnée
Au rythme de ta chevelure noire déchaînée
Multicolore confession pour deux !
La musique Gnaoua nous lie et nous délivre à la fois !
Nobles descendants d’esclaves, vous êtes nos Frères
Vous faites couler la Mère Afrique dans nos veines
Foulards dompteurs du vent du désert - tourbillon bleu, blanc, rouge, mauve, jaune, vert et noir - menez-moi toujours vers Lila la divine !
A l’écoute du grondement solennel et lancinant des Qraqech et Guenbri, envoûtez-moi par sept fois sans retenue !
Au son des mélopées Mâalem,
Bercé entre Amida, Hassan Boussou et Omar Hayat,
Au pays du miel et de l’amande,
Je suis possédé par la Chouafat
Je suis l’adepte d’une voyante délicieuse
Lila la merveilleuse !
Dimension charnelle échappant à la réalité
Mirage mariant l’étoile de mer à la rose des sables
Essaouira est une femme, et Lila en est l'allégorie vivante la plus sublime !
Chambre perdue dans les ruelles chaulées de la médina
Dans laquelle je m’abandonne volontiers à celle à qui je dois tout
Voyage magique allant de la place Moulay Hassan à Dar Souiri, et du souk aux grains à la place Al Kayma, finissant à l’hôtel des Iles
Tohu-bohu hypnotique, affectif, que les Crotales de fer blanc et les chants orientent ou désorientent !
Te souviens-tu mon Amour ? Nous ne sommes pas riches, mais nous sommes riches de notre unique Amour.
© Jean DORVAL, le 31 octobre 2012, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de Voyage Marocain ».
21:38 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, essaouira mon amour, essaouira, arabo-berbère, lalla essaouira, lalla, fnaire, groupe de rap marocain, mâalem, qraqech, guenbri, chaouafat, lila, mon amour, médina, place moulay hassan, possession amoureuse, rose des sables, tam-tam, la bien dessinée | Facebook |
« AUTOMNE. »
© Photo ci-dessus : http://bricetbroc.wordpress.com/2012/10/06/lautomne/
Senteur de gibier de l’Automne
Les pluies tombent comme des feuilles mortes
Les derniers soleils de mon enfance
Sous la brume douce, le vent souffle
Adulte maintenant
Je parle à mon enfant,
De ces Automnes tellement beaux
Je regrette sous la pluie
Mon enfance si petite et si lointaine
© MAF (presque 11 ans), le 31 octobre 2012, pour LTC Poésie.
15:34 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : « automne. », maf pour ltc poésie, un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva | Facebook |
26/10/2012
"L'AUBADE AU VENT TOMBé."
© Photo ci-dessus : http://islande.uniterre.com/31926/040707+vroum+vroum.html
A Miss P.
Seul face à la mer
En ce dimanche d’Automne
Au moment où la grande plage est déserte
Je veux être avec Toi
Le vent est tombé
Saisie d’un frisson
Tu viens me retrouver
En cet instant présent, où je recouvre tes épaules
Si j’étais Dieu
J’aurais créé le Monde à l’identique
Puisque que je t’ai
Puisque que je t’aime
Un seul regard
Une seule pensée
Et tu dictes mes vers
La tempête possède mon âme
Aimons-nous à l’infini face à la mer
Puisque nous sommes immortels
Et d’une passion légendaire
Soyons l’un à l’autre dans l’allégresse
Sans jamais plus ressortir du tourbillon du vent marin
© Jean DORVAL, le 26 octobre 2012, pour LTC Poésie.
20:36 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva | Facebook |
22/10/2012
« AVENIR D’AUTOMNE. »
© Photo ci-dessus : http://hollynx.skynetblogs.be/
A Miss P.
Ma Doulce Compagne,
Le jour s’élève tout doucement sur ta lande lascive
Le Roi Soleil étire sur Toi ses irradiantes promesses
C’est l’heure où le Grand Cerf brame
Et je suis si bien près de Toi
Le Ciel de tes jolis yeux bleus-verts
Se fond dans ta blonde chevelure
En laquelle un papillon s’envole
J’y vois un signe !
Ton sourire est une porte ouverte sur ton âme
Tes mains une caresse par anticipation
La flamme réciproque en nous deux luit
Et notre ardeur commune à bon port nous conduit
A chacun de nos rendez-vous galant
Tu confortes ma liesse
Je retrouve ma noblesse
Dans la force de ton désir
Tu es la Petite Mort qui fait revivre
Tu as le pouvoir merveilleux
De continuellement me bercer
Entre indolence et insolence
Tu m’as rendu la Vue
Embrassons-nous mon Cœur
Avant la fin des temps
Tu es pleine de saveurs
Et je me meurs d’insouciance dans tes bras
© Jean DORVAL, le 22 octobre 2012, pour LTC Poésie.
00:49 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, le feu habite ma terre, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france | Facebook |
« AVENIR D’AUTOMNE. »
© Photo ci-dessus : http://hollynx.skynetblogs.be/
A Miss P.
Ma Doulce Compagne,
Le jour s’élève tout doucement sur ta lande lascive
Le Roi Soleil étire sur Toi ses irradiantes promesses
C’est l’heure où le Grand Cerf brame
Et je suis si bien près de Toi
Le Ciel de tes jolis yeux bleus-verts
Se fond dans ta blonde chevelure
En laquelle un papillon s’envole
J’y vois un signe !
Ton sourire est une porte ouverte sur ton âme
Tes mains une caresse par anticipation
La flamme réciproque en nous deux luit
Et notre ardeur commune à bon port nous conduit
A chacun de nos rendez-vous galant
Tu confortes ma liesse
Je retrouve ma noblesse
Dans la force de ton désir
Tu es la Petite Mort qui fait revivre
Tu as le pouvoir merveilleux
De continuellement me bercer
Entre indolence et insolence
Tu m’as rendu la Vue
Embrassons-nous mon Cœur
Avant la fin des temps
Tu es pleine de saveurs
Et je me meurs d’insouciance dans tes bras
© Jean DORVAL, le 22 octobre 2012, pour LTC Poésie.
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28/08/2012
« LES HAILLONS SONT EN BERNE. »
© Photo ci-dessus : http://fragmentdetags.net/tag/guerre-sociale/
La guerre sociale est partout dans ce pays
La misère remporte victoire sur victoire sur les Humbles
En silence, les Petits crèvent en direct dans les ruines de notre économie
Les Riches en ont plein les poches et la gueule
Les inégalités forgent le désir de partage
Tous les haillons sont en berne !
Pas un soldat du feu (social) en riposte
Combien de vexations encore sans réagir ?
Le temps est compté pourtant
Et dire que le Système colmate piteusement en permanence une Digue Humaine prête à rompre…
Tous les haillons sont en berne !
Tant que l’égoïsme et l’individualisme prévalent,
Pas de miracle en vue !
Tant que le matérialisme et le non-respect de la Nature règnent,
Point de changement en vue !
Tous les haillons sont en berne !
Moyens d’action réduits à néant
Tentative maladroite d’annihiler toute volonté
Paupérisation volontaire de la Population
Rien pour calmer les esprits !
La révolte gronde, la faim enfle, la soif d’Egalité est sans limite
Le Peuple est tendu jusqu'à l’éclatement
Tous les haillons sont en berne !
Qui va rouvrir les usines ?
Qui va nourrir les Travailleurs ?
Qui va reprendre en main le Pays ?
Si ce n’est les Invisibles,
Car il ne faut rien attendre des nantis
Tous les haillons sont en berne !
A force de vouloir éviter les obus de l’exploitation
On n’évitera pas l’explosion sociale
Il faudra palier aux carences
Il faudra se surpasser
Il faudra prendre l’initiative
Le vrai Capital, c’est les Travailleurs !
Les Oubliés du Système sont à deux doigts de lancer leur Révolution Pacifique
Tous les haillons sont en berne !
Nos Braves Héros...
S’ils partent trop tôt, ils sont minables
S’ils ne partent pas assez vite, il est trop tard
Il faut juste qu'ils partent à temps !
La Marche pour la Solidarité et la Fraternité, pour que triomphe la Liberté, n’attend plus !
Pour le moment…
Tous les haillons sont (encore) en berne !
© Jean DORVAL, le 28.08.2012, pour LTC Poésie (Sociale).
© Photo ci-dessus : http://www.educol.net
« La guerre est sociale ! »
La guerre est sociale
La misère nous attaque de toute part
Tous les bataillons d’Ouvriers sont en alerte
Tous les Pauvres à la contre-attaque !
Nous devons réaliser un miracle :
Il faut nous surpasser pour nourrir notre Famille.
Ne pleurez surtout pas,
Il faut éviter les obus de l’incompréhension.
Si on ne part pas au front social maintenant, nous resterons toujours Misérables…
© Jean Dorval, le 28.08.2012, pour LTC Poésie (Sociale).
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19/08/2012
« LA PROMENADE DES 20 MONOGRAPHIES DE TOI. »
Promenant mon GROOVE au fil de l’HAUT de ton corps
Je suis bien, là, avec Toi ma Muse-Hic !
Le doigt posé sur le courant alternatif de ta peau
Tes cheveux blonds glissent en Team ondulée sur la Moselle
Ta Féminité Lorraine en tournage
J’en déroule le Clip Sensuel en ce très beau samedi ensoleillé
ZOOM sur les rives de toi, Belle Damoiselle à la Casquette « NY »
Je voyage sur ton HIT-Love en faisant le plein d’Oxygène 57
Pour Toi, Mon Ode MuZikale-Culte
Je crache le Feu tel un Graoully en Stéréo
Tu as tagué mon cœur avec un arc-en-ciel
Et dans mon élan, je ne peux perdre le Nord
Car je suis le Globe Trotteur de tes Sens-3D
Programmateur de tes Fragments Musicaux Associés
En ce magnifique Eté 2012, je scratche ton Dos Vinyle
Je rappe sans blues sur ta peau lisse
En plein air, j’invente notre Making-Of sur platine-coquine
Au fil de toi mon Ange :
Une seule façon de danser,
Un seul et même rêve,
Tu es la cible de mes Rimes !
Je te présente mon Passeport MONO
Pour un contrôle d’Extra-Large Pulsion
Pulpeuse suite, Héros-Chantant guidé par ton électro-acoustique
Projection en plein air d’un dispositif interactif : DUO !
Notre Hymne FREESTYLE donne le Son
STREET DANCE en hommage à ton « Antre n°2 »
Notre nuit, même en plein jour, est une œuvre d’Art-d’Art !
Epreuve pour une chorégraphie commune
Danse urbaine, Danse Humaine !
Un seul ticket pour Deux en Underground plein Ciel
Dance Battle en Scène-45 (minutes)
Circuit en boucle, sans réservation d’avance
Zone d’entrance, zone en partance
Hip-Hop Affiché, Hip-Hop Régalé !
Je te lance un bouquet final de Roses Bussang !
INFO+ : http://www.theatredupeuple.com
© Jean DORVAL, le 18 août 2012, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © Metropolitan Filmexport.
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